NEUF (9) 𝐅𝐈𝐋𝐌𝐒 𝐂𝐔𝐋𝐓𝐄𝐒 𝐃𝐔 𝐂𝐈𝐍𝐄́𝐌𝐀 𝐀𝐅𝐑𝐈𝐂𝐀𝐈𝐍 𝐅𝐑𝐀𝐍𝐂𝐎𝐏𝐇𝐎𝐍𝐄...

Bien que « le cinéma africain », soit assez jeune comparé aux autres productions mondiales, il a tout de même à son palmarès, des films incontournables qui auront marqué les esprits. Au sortir de la période coloniale, l’Afrique noire francophone prit les choses en main et se décida à briller également aux grands écrans. Des scénarios riches en émotions et en authenticité, décorés à l’international ont conduit le cinéma africain à ce qu’il est à ce jour. Pour ce temps de confinement, MAGANY vous propose une sélection de films cultes spéciaux qui auront marqué l’histoire du cinéma africain. 

𝟏- 𝐂𝐚𝐫𝐚𝐦𝐞𝐥 𝐨𝐮 𝐥𝐞 𝐝𝐞𝐬𝐭𝐢𝐧 𝐜𝐨𝐧𝐭𝐫𝐚𝐫𝐢𝐞́, 𝐝’𝐇𝐞𝐧𝐫𝐢 𝐃𝐔𝐏𝐀𝐑𝐂

𝑈𝑛 𝑗𝑒𝑢𝑛𝑒 ℎ𝑜𝑚𝑚𝑒 𝑑𝑒 32 ans, 𝑔𝑒́𝑟𝑎𝑛𝑡 𝑑’𝑢𝑛 𝑐𝑖𝑛𝑒́𝑚𝑎 𝑑𝑒 𝑙𝑎 𝑝𝑙𝑎𝑐𝑒, 𝑒𝑠𝑡 𝑐𝑒́𝑙𝑖𝑏𝑎𝑡𝑎𝑖𝑟𝑒. 𝑆𝑎 𝑔𝑟𝑎𝑛𝑑𝑒 𝑠𝑜𝑒𝑢𝑟, 𝑀𝑎𝑟𝑖𝑎, 𝑒𝑠𝑡 𝑑𝑒́𝑐𝑖𝑑𝑒́𝑒 𝑎̀ 𝑙𝑢𝑖 𝑡𝑟𝑜𝑢𝑣𝑒𝑟 𝑢𝑛𝑒 𝑒́𝑝𝑜𝑢𝑠𝑒, 𝑙𝑎 𝑓𝑒𝑚𝑚𝑒 𝑖𝑑𝑒́𝑎𝑙𝑒. 𝑀𝑎𝑙𝑔𝑟𝑒́ 𝑙𝑎 𝑠𝑒́𝑙𝑒𝑐𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑑𝑒 𝑏𝑟𝑜𝑐ℎ𝑒𝑡𝑡𝑒𝑠 𝑑𝑒 𝑓𝑒𝑚𝑚𝑒𝑠 𝑞𝑢𝑒 𝑀𝑎𝑟𝑖𝑎 𝑡𝑒𝑛𝑡𝑒 𝑑𝑒 𝑚𝑒𝑡𝑡𝑟𝑒 𝑠𝑢𝑟 𝑙𝑒 𝑐ℎ𝑒𝑚𝑖𝑛 𝑑𝑒 𝑠𝑜𝑛 𝑓𝑟𝑒̀𝑟𝑒, 𝑐𝑒 𝑑𝑒𝑟𝑛𝑖𝑒𝑟 𝑡𝑜𝑚𝑏𝑒 𝑠𝑜𝑢𝑠 𝑙𝑒 𝑐ℎ𝑎𝑟𝑚𝑒 𝑑𝑒 𝐶𝑎𝑟𝑎𝑚𝑒𝑙, 𝑢𝑛𝑒 𝑗𝑒𝑢𝑛𝑒 𝑓𝑒𝑚𝑚𝑒 𝑑𝑜𝑛𝑡 𝑖𝑙 𝑓𝑎𝑖𝑡 𝑙𝑎 𝑟𝑒𝑛𝑐𝑜𝑛𝑡𝑟𝑒 𝑑𝑎𝑛𝑠 𝑠𝑜𝑛 𝑐𝑖𝑛𝑒́𝑚𝑎. 𝐼𝑙𝑠 𝑓𝑖𝑛𝑖𝑠𝑠𝑒𝑛𝑡 𝑝𝑎𝑟 𝑡𝑜𝑚𝑏𝑒𝑟 𝑎𝑚𝑜𝑢𝑟𝑒𝑢𝑥 𝑙’𝑢𝑛 𝑑𝑒 𝑙’𝑎𝑢𝑡𝑟𝑒 𝑒𝑡 𝑑𝑒𝑠 𝑞𝑢𝑒𝑠𝑡𝑖𝑜𝑛𝑠 𝑐𝑜𝑚𝑚𝑒𝑛cent 𝑒𝑢𝑥 𝑒́𝑔𝑎𝑙𝑒𝑚𝑒𝑛𝑡, 𝑎̀ 𝑒̂𝑡𝑟𝑒 𝑠𝑜𝑢𝑙𝑒𝑣𝑒́𝑒𝑠. 𝑄𝑢𝑖 𝑒𝑠𝑡 𝑑𝑜𝑛𝑐 𝐶𝑎𝑟𝑎𝑚𝑒𝑙 ?𝐷'𝑜𝑢̀ 𝑣𝑖𝑒𝑛𝑡-𝑒𝑙𝑙𝑒 ? 𝑂𝑢̀ 𝑣𝑎-𝑡-𝑒𝑙𝑙𝑒 𝑒𝑚𝑚𝑒𝑛𝑒𝑟 𝐹𝑟𝑒𝑑 ? 𝐸𝑠𝑡-𝑒𝑙𝑙𝑒 𝑑𝑒 𝑛𝑜𝑡𝑟𝑒 𝑚𝑜𝑛𝑑𝑒 ? 𝐿𝑎 𝑓𝑖𝑛 𝑛𝑜𝑢𝑠 𝑜𝑓𝑓𝑟𝑒 𝑢𝑛 𝑒𝑓𝑓𝑒𝑡 𝑑𝑒 𝑠𝑢𝑟𝑝𝑟𝑖𝑠𝑒...

Mettant en scène de grands acteurs ivoiriens tels que Prisca Maceléney, Ahmed Souané, Adrienne Koutouan et Akissi Delta, l’histoire se déroule à Abidjan, capitale de la Côte d’Ivoire et s’inspire principalement de la légende de Mami Wata. Sélectionné au Festival International de Marrakech et au FESPACO 2007, le film est disponible sur plusieurs site dont YouTube, où vous pouvez le trouver sous l’appellation de « la revenante »

𝟐-𝐁𝐚𝐥 𝐏𝐨𝐮𝐬𝐬𝐢𝐞̀𝐫𝐞, 𝐞́𝐠𝐚𝐥𝐞𝐦𝐞𝐧𝐭 𝐝’𝐇𝐞𝐧𝐫𝐢 𝐃𝐔𝐏𝐀𝐑𝐂

𝑅𝑖𝑐ℎ𝑒 𝑐𝑢𝑙𝑡𝑖𝑣𝑎𝑡𝑒𝑢𝑟 𝑑’𝑎𝑛𝑎𝑛𝑎𝑠 𝑑𝑎𝑛𝑠 𝑢𝑛 𝑣𝑖𝑙𝑙𝑎𝑔𝑒 𝑖𝑣𝑜𝑖𝑟𝑖𝑒𝑛, 𝐴𝑙𝑐𝑎𝑙𝑦 𝑑𝑖𝑡 « 𝐷𝑒𝑚𝑖-𝑑𝑖𝑒𝑢 » 𝑚𝑒̀𝑛𝑒 𝑢𝑛𝑒 𝑣𝑖𝑒 𝑝𝑎𝑖𝑠𝑖𝑏𝑙𝑒 𝑎𝑢𝑝𝑟𝑒̀𝑠 𝑑𝑒 𝑠𝑒𝑠 𝑐𝑖𝑛𝑞 𝑓𝑒𝑚𝑚𝑒𝑠; 𝑗𝑢𝑠𝑞𝑢’𝑎𝑢 𝑗𝑜𝑢𝑟 𝑜𝑢̀ 𝑖𝑙 𝑓𝑎𝑖𝑡 𝑙𝑎 𝑐𝑜𝑛𝑛𝑎𝑖𝑠𝑠𝑎𝑛𝑐𝑒 𝑑𝑒 𝐵𝑖𝑛𝑡𝑎, 𝑢𝑛𝑒 𝑒́𝑡𝑢𝑑𝑖𝑎𝑛𝑡𝑒 𝑟𝑒𝑏𝑒𝑙𝑙𝑒, 𝑟𝑒𝑛𝑣𝑜𝑦𝑒́𝑒 𝑎𝑢 𝑣𝑖𝑙𝑙𝑎𝑔𝑒 𝑝𝑎𝑟 𝑠𝑎 𝑡𝑎𝑛𝑡𝑒 𝑞𝑢𝑖 𝑒𝑠𝑡𝑖𝑚𝑒 𝑞𝑢𝑒 𝑙𝑎 𝑣𝑖𝑙𝑙𝑒 𝑙𝑢𝑖 𝑎 𝑓𝑎𝑖𝑡 𝑝𝑒𝑟𝑑𝑟𝑒 𝑙𝑎 𝑡𝑒̂𝑡𝑒. 𝑂𝑏𝑠𝑒́𝑑𝑒́ 𝑝𝑎𝑟 𝑠𝑎 𝑗𝑒𝑢𝑛𝑒𝑠𝑠𝑒 𝑒𝑡 𝑠𝑎 𝑏𝑒𝑎𝑢𝑡𝑒́, 𝑖𝑙 𝑛’𝑎 𝑝𝑙𝑢𝑠 𝑞𝑢’𝑢𝑛 𝑠𝑒𝑢𝑙 𝑜𝑏𝑗𝑒𝑐𝑡𝑖𝑓 : 𝑓𝑎𝑖𝑟𝑒 𝑑’𝑒𝑙𝑙𝑒 𝑠𝑎 𝑠𝑖𝑥𝑖𝑒̀𝑚𝑒 𝑒́𝑝𝑜𝑢𝑠𝑒. « 𝐽𝑒 𝑠𝑢𝑖𝑠 𝐷𝑒𝑚𝑖-𝑑𝑖𝑒𝑢, 𝑒𝑡 𝑗𝑒 𝑣𝑎𝑖𝑠 𝑡’𝑒́𝑝𝑜𝑢𝑠𝑒𝑟 » 𝑙𝑢𝑖 𝑑𝑖𝑡- 𝑖𝑙 𝑠𝑢𝑟 𝑙𝑒 𝑡𝑜𝑛 𝑑𝑢 𝑑𝑒́𝑓𝑖. 𝐼𝑙 𝑟𝑒́𝑢𝑛𝑖𝑡 𝑖𝑚𝑚𝑒́𝑑𝑖𝑎𝑡𝑒𝑚𝑒𝑛𝑡 𝑠𝑒𝑠 𝑓𝑒𝑚𝑚𝑒𝑠 𝑝𝑜𝑢𝑟 𝑙𝑒𝑢𝑟 𝑓𝑎𝑖𝑟𝑒 𝑝𝑎𝑟𝑡 𝑑𝑒 𝑠𝑎 𝑑𝑒́𝑐𝑖𝑠𝑖𝑜𝑛, 𝑠𝑎𝑛𝑠 𝑞𝑢’𝑒𝑙𝑙𝑒𝑠 𝑛’𝑎𝑖𝑒𝑛𝑡 𝑣𝑟𝑎𝑖𝑚𝑒𝑛𝑡 𝑙𝑒𝑢𝑟 𝑚𝑜𝑡 𝑎̀ 𝑑𝑖𝑟𝑒 « 𝑢𝑛𝑒 𝑝𝑜𝑢𝑟 𝑐ℎ𝑎𝑞𝑢𝑒 𝑗𝑜𝑢𝑟 𝑒𝑡 𝑙𝑒 𝑑𝑖𝑚𝑎𝑛𝑐ℎ𝑒 𝑝𝑜𝑢𝑟 𝑙𝑎 𝑝𝑙𝑢𝑠 𝑚𝑒́𝑟𝑖𝑡𝑎𝑛𝑡𝑒 ». 𝐵𝑖𝑛𝑡𝑎 𝑟𝑒𝑓𝑢𝑠𝑒 𝑓𝑒𝑟𝑚𝑒𝑚𝑒𝑛𝑡 𝑐𝑒𝑡𝑡𝑒 𝑢𝑛𝑖𝑜𝑛, 𝑞𝑢𝑒 𝑠𝑒𝑠 𝑝𝑎𝑟𝑒𝑛𝑡𝑠 𝑎𝑝𝑝𝑟𝑜𝑢𝑣𝑒𝑛𝑡, 𝑝𝑜𝑢𝑠𝑠𝑒́𝑠 𝑝𝑎𝑟 𝑙𝑎 𝑚𝑜𝑛𝑡𝑎𝑔𝑛𝑒 𝑑𝑒 𝑝𝑟𝑒́𝑠𝑒𝑛𝑡𝑠 𝑓𝑎𝑖𝑡𝑒 𝑝𝑎𝑟 𝑙𝑒𝑢𝑟 𝑓𝑢𝑡𝑢𝑟 𝑔𝑒𝑛𝑑𝑟𝑒. 𝐸𝑙𝑙𝑒 𝑓𝑖𝑛𝑖𝑡 𝑝𝑎𝑟 𝑎𝑐𝑐𝑒𝑝𝑡𝑒𝑟 𝑚𝑎𝑖𝑠 𝑎̀ 𝑐𝑒𝑟𝑡𝑎𝑖𝑛𝑒𝑠 𝑐𝑜𝑛𝑑𝑖𝑡𝑖𝑜𝑛𝑠, 𝑞𝑢𝑖 𝑣𝑜𝑛𝑡 𝑡𝑟𝑒̀𝑠 𝑣𝑖𝑡𝑒 𝑚𝑒𝑡𝑡𝑟𝑒 𝑙𝑎 𝑐𝑜𝑛𝑐𝑒𝑠𝑠𝑖𝑜𝑛 𝑓𝑎𝑚𝑖𝑙𝑖𝑎𝑙𝑒 𝑠𝑒𝑛𝑠 𝑑𝑒𝑠𝑠𝑢𝑠 𝑑𝑒𝑠𝑠𝑜𝑢𝑠.

Réalisé en 1988, distingué du Grand Prix et du Prix de la critique du festival  de Chamrousse en 1989, « Bal poussière » a été considéré par beaucoup, comme le début d’une comédie à l’africaine, un pas important dans le cinéma africain. Retrouvez dans ce scénario de 88 minutes, la grande dame Thérèse Taba, la talentueuse Akissi Delta et l’incontournable Bakary Bamba alias Demi-dieu. 

𝐔𝐧 𝐚𝐧𝐠𝐞, 𝐝𝐞 𝐊𝐨𝐞𝐧 𝐌𝐎𝐑𝐓𝐈𝐄𝐑

𝐼𝑙 𝑠’𝑎𝑔𝑖𝑡 𝑖𝑐𝑖 𝑑𝑒 𝑇ℎ𝑖𝑒𝑟𝑟𝑦 𝐵𝑟𝑎𝑠𝑓𝑜𝑟𝑡 𝑢𝑛 𝑐𝑜𝑢𝑟𝑒𝑢𝑟 𝑐𝑦𝑐𝑙𝑖𝑠𝑡𝑒 𝑏𝑒𝑙𝑔𝑒 𝑠𝑢𝑟𝑛𝑜𝑚𝑚𝑒́ «𝐿'𝐸𝑑𝑑𝑦 𝑀𝑒𝑟𝑐𝑘𝑠 𝑓𝑙𝑎𝑚𝑎𝑛𝑑 », 𝑒𝑛 𝑝𝑙𝑒𝑖𝑛𝑒 𝑎𝑠𝑐𝑒𝑛𝑠𝑖𝑜𝑛 𝑑𝑎𝑛𝑠 𝑠𝑎 𝑐𝑎𝑟𝑟𝑖𝑒̀𝑟𝑒 𝑞𝑢𝑎𝑛𝑑, 𝑑𝑎𝑛𝑠 𝑢𝑛𝑒 𝑑𝑒𝑠𝑐𝑒𝑛𝑡𝑒 𝑜𝑢̀ 𝑖𝑙 𝑒𝑠𝑡 𝑒𝑛 𝑡𝑒̂𝑡𝑒, 𝑖𝑙 𝑓𝑎𝑖𝑡 𝑢𝑛𝑒 𝑠𝑜𝑟𝑡𝑖𝑒 𝑑𝑒 𝑟𝑜𝑢𝑡𝑒 𝑒𝑡 𝑠𝑒 𝑏𝑙𝑒𝑠𝑠𝑒 𝑡𝑟𝑒̀𝑠 𝑔𝑟𝑎𝑣𝑒𝑚𝑒𝑛𝑡 𝑎̀ 𝑙𝑎 𝑡𝑒̂𝑡𝑒. 𝐼𝑙 𝑑𝑜𝑖𝑡 𝑠𝑢𝑖𝑣𝑟𝑒 𝑢𝑛𝑒 𝑙𝑜𝑛𝑔𝑢𝑒 𝑐𝑜𝑛𝑣𝑎𝑙𝑒𝑠𝑐𝑒𝑛𝑐𝑒 𝑑𝑢𝑟𝑎𝑛𝑡 𝑙𝑎𝑞𝑢𝑒𝑙𝑙𝑒 𝑖𝑙 𝑑𝑒́𝑐𝑖𝑑𝑒, 𝑐𝑜𝑛𝑡𝑟𝑒 𝑙'𝑎𝑣𝑖𝑠 𝑑𝑒 𝑠𝑜𝑛 𝑚𝑎𝑛𝑎𝑔𝑒𝑟, 𝑑'𝑎𝑙𝑙𝑒𝑟 𝑟𝑒𝑗𝑜𝑖𝑛𝑑𝑟𝑒 𝑠𝑜𝑛 𝑓𝑟𝑒̀𝑟𝑒 𝑆𝑒𝑟𝑔𝑒 𝑎𝑢 𝑆𝑒́𝑛𝑒́𝑔𝑎𝑙. 𝐼𝑙 𝑎𝑝𝑝𝑟𝑒𝑛𝑑 𝑎𝑙𝑜𝑟𝑠 𝑞𝑢'𝑖𝑙 𝑒𝑠𝑡 𝑟𝑒𝑛𝑣𝑜𝑦𝑒́ 𝑑𝑒 𝑠𝑜𝑛 𝑒́𝑞𝑢𝑖𝑝𝑒 𝑎̀ 𝑐𝑎𝑢𝑠𝑒 𝑑𝑒 𝑐𝑒𝑡𝑡𝑒 𝑖𝑛𝑐𝑎𝑟𝑡𝑎𝑑𝑒. 𝐿𝑒𝑠 𝑑𝑒𝑢𝑥 𝑓𝑟𝑒̀𝑟𝑒𝑠 𝑣𝑒𝑢𝑙𝑒𝑛𝑡 𝑝𝑟𝑜𝑓𝑖𝑡𝑒𝑟 𝑑𝑒𝑠 𝑎𝑚𝑢𝑠𝑒𝑚𝑒𝑛𝑡𝑠 𝑑'𝑢𝑛𝑒 𝑣𝑖𝑒 𝑑𝑒 𝑡𝑜𝑢𝑟𝑖𝑠𝑡𝑒𝑠 𝑎𝑟𝑔𝑒𝑛𝑡𝑒́𝑠 𝑒𝑡 𝑓𝑟𝑒́𝑞𝑢𝑒𝑛𝑡𝑒𝑛𝑡 𝑑𝑒𝑠 𝑝𝑟𝑜𝑠𝑡𝑖𝑡𝑢𝑒́𝑒𝑠. 𝑇ℎ𝑖𝑒𝑟𝑟𝑦 𝑡𝑜𝑚𝑏𝑒 𝑟𝑎𝑝𝑖𝑑𝑒𝑚𝑒𝑛𝑡 𝑎𝑚𝑜𝑢𝑟𝑒𝑢𝑥 𝑑𝑒 𝐹𝑎𝑡𝑜𝑢, 𝑚𝑎𝑖𝑠 𝑖𝑙 𝑒𝑠𝑡 𝑠𝑢𝑗𝑒𝑡 𝑎̀ 𝑑𝑒𝑠 𝑠𝑒́𝑞𝑢𝑒𝑙𝑙𝑒𝑠 𝑑𝑒 𝑠𝑜𝑛 𝑎𝑐𝑐𝑖𝑑𝑒𝑛𝑡, 𝑎 𝑑𝑒𝑠 𝑎𝑐𝑐𝑒̀𝑠 𝑑𝑒 𝑣𝑖𝑜𝑙𝑒𝑛𝑐𝑒 𝑒𝑡 𝑓𝑎𝑖𝑡 𝑑𝑒𝑠 𝑐𝑎𝑢𝑐ℎ𝑒𝑚𝑎𝑟𝑠. 𝐼𝑙 𝑑𝑜𝑖𝑡 𝑎𝑢𝑠𝑠𝑖 𝑐𝑜𝑛𝑡𝑖𝑛𝑢𝑒𝑟 𝑑𝑒 𝑝𝑟𝑒𝑛𝑑𝑟𝑒 𝑑𝑒𝑠 𝑝𝑟𝑜𝑑𝑢𝑖𝑡𝑠 𝑎𝑢𝑥𝑞𝑢𝑒𝑙𝑠 𝑖𝑙 𝑒́𝑡𝑎𝑖𝑡 𝑎𝑑𝑑𝑖𝑐𝑡 𝑎𝑢𝑝𝑎𝑟𝑎𝑣𝑎𝑛𝑡 𝑐𝑒 𝑞𝑢𝑖 𝑐𝑜𝑚𝑝𝑙𝑖𝑞𝑢𝑒 𝑒𝑛𝑐𝑜𝑟𝑒 𝑙𝑒𝑠 𝑐ℎ𝑜𝑠𝑒𝑠. 𝑈𝑛 𝑚𝑎𝑡𝑖𝑛, 𝐹𝑎𝑡𝑜𝑢 𝑙𝑒 𝑟𝑒𝑡𝑟𝑜𝑢𝑣𝑒 𝑚𝑜𝑟𝑡 𝑑𝑎𝑛𝑠 𝑠𝑜𝑛 𝑙𝑖𝑡.

Sorti en 2018, ce film belge-néerlandais-sénégalais est une adaptation cinématographique du roman de l’écrivain Dimitri Verhulst, qui s’inspire directement de la vie réelle d’un célèbre coureur cycliste belge, Franck Vandenbroucke, qui vécut une histoire d’amour avec une prostituée sénégalaise avant de décéder dans la chambre de passe de celle-ci, à Saly, une ville touristique du Sénégal. La prostituée sera accusée de la mort de l’homme. A l’affiche dans ce film, l’acteur français Vincent Rottiers et la fabuleuse Fatou N’Diaye que certains ont eu le plaisir de découvrir sous le nom de Fatou la malienne, dans le court-métrage qui porte d’ailleurs cette appellation. Le scénario a été élu meilleur film Flamand au Festival Magritte en 2019. 

𝟒- 𝐔𝐧 𝐝𝐢𝐦𝐚𝐧𝐜𝐡𝐞 𝐚̀ 𝐊𝐢𝐠𝐚𝐥𝐢, 𝐝𝐞 𝐑𝐨𝐛𝐞𝐫𝐭 𝐅𝐀𝐕𝐑𝐄𝐀𝐔

𝐿𝑒 𝑗𝑜𝑢𝑟𝑛𝑎𝑙𝑖𝑠𝑡𝑒 𝑞𝑢𝑒́𝑏𝑒́𝑐𝑜𝑖𝑠 𝐵𝑒𝑟𝑛𝑎𝑟𝑑 𝑉𝑎𝑙𝑐𝑜𝑢𝑟𝑡 𝑞𝑢𝑖 𝑟𝑒́𝑎𝑙𝑖𝑠𝑒 𝑢𝑛 𝑟𝑒𝑝𝑜𝑟𝑡𝑎𝑔𝑒 𝑠𝑢𝑟 𝑙𝑒 𝑆𝑖𝑑𝑎, 𝑎𝑠𝑠𝑖𝑠𝑡𝑒 𝑎𝑢𝑥 𝑡𝑒𝑛𝑠𝑖𝑜𝑛𝑠 𝑐𝑟𝑜𝑖𝑠𝑠𝑎𝑛𝑡𝑒𝑠 𝑒𝑛𝑡𝑟𝑒 𝑙𝑒𝑠 𝑐𝑜𝑚𝑚𝑢𝑛𝑎𝑢𝑡𝑒́𝑠 𝐻𝑢𝑡𝑢𝑠 𝑒𝑡 𝑇𝑢𝑡𝑠𝑖𝑠. 𝐿𝑜𝑔𝑒́ 𝑎̀ 𝑙’𝐻𝑜̂𝑡𝑒𝑙 𝑑𝑒𝑠 𝑀𝑖𝑙𝑙𝑒 𝐶𝑜𝑙𝑙𝑖𝑛𝑒𝑠, 𝑖𝑙 𝑠’𝑒́𝑝𝑟𝑒𝑛𝑑 𝑑𝑒 𝐺𝑒𝑛𝑡𝑖𝑙𝑙𝑒 𝑞𝑢𝑖 𝑦 𝑡𝑟𝑎𝑣𝑎𝑖𝑙𝑙𝑒 𝑐𝑜𝑚𝑚𝑒 𝑠𝑒𝑟𝑣𝑒𝑢𝑠𝑒. 𝐷𝑒́𝑏𝑢𝑡𝑎𝑛𝑡 𝑎𝑝𝑟𝑒̀𝑠 𝑙𝑒 𝑑𝑒́𝑏𝑢𝑡 𝑑𝑢 𝑔𝑒́𝑛𝑜𝑐𝑖𝑑𝑒 𝑒𝑡 𝑙𝑒𝑢𝑟 𝑠𝑒́𝑝𝑎𝑟𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛, 𝑙𝑒 𝑟𝑒́𝑐𝑖𝑡 𝑎𝑚𝑒̀𝑛𝑒 𝑙𝑒 𝑠𝑝𝑒𝑐𝑡𝑎𝑡𝑒𝑢𝑟 𝑎̀ 𝑠𝑢𝑖𝑣𝑟𝑒 𝑙𝑎 𝑞𝑢𝑒̂𝑡𝑒 𝑑𝑒 𝑉𝑎𝑙𝑐𝑜𝑢𝑟𝑡 𝑝𝑜𝑢𝑟 𝑟𝑒𝑡𝑟𝑜𝑢𝑣𝑒𝑟 𝐺𝑒𝑛𝑡𝑖𝑙𝑙𝑒. 𝑆𝑜𝑢𝑠 𝑓𝑜𝑟𝑚𝑒 𝑑𝑒 𝑟𝑒𝑡𝑜𝑢𝑟𝑠 𝑒𝑛 𝑎𝑟𝑟𝑖𝑒̀𝑟𝑒, 𝑜𝑛 𝑑𝑒́𝑐𝑜𝑢𝑣𝑟𝑒 𝑙𝑒𝑢𝑟 ℎ𝑖𝑠𝑡𝑜𝑖𝑟𝑒. 𝑉𝑎𝑙𝑐𝑜𝑢𝑟𝑡 𝑐ℎ𝑒𝑟𝑐ℎ𝑎𝑖𝑡 𝑑𝑒𝑠 𝑚𝑜𝑦𝑒𝑛𝑠 𝑑𝑒 𝑙𝑎 𝑠𝑎𝑢𝑣𝑒𝑟 𝑑𝑢 𝑔𝑒́𝑛𝑜𝑐𝑖𝑑𝑒. 𝐼𝑙 𝑛’𝑎 𝑝𝑎𝑠 𝑝𝑢 𝑒́𝑝𝑜𝑢𝑠𝑒𝑟 𝐺𝑒𝑛𝑡𝑖𝑙𝑙𝑒 pour 𝑞𝑢’𝑒𝑙𝑙𝑒 𝑏𝑒́𝑛𝑒́𝑓𝑖𝑐𝑖𝑒 𝑑𝑒 𝑙𝑎 𝑝𝑟𝑜𝑡𝑒𝑐𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑑𝑖𝑝𝑙𝑜𝑚𝑎𝑡𝑖𝑞𝑢𝑒. 𝐷𝑒 𝑠𝑜𝑛 𝑐𝑜̂𝑡𝑒́, 𝐺𝑒𝑛𝑡𝑖𝑙𝑙𝑒 𝑣𝑜𝑦𝑎𝑖𝑡 𝑙𝑢𝑐𝑖𝑑𝑒𝑚𝑒𝑛𝑡 𝑙𝑎 𝑠𝑖𝑡𝑢𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑎̀ 𝑙𝑎𝑞𝑢𝑒𝑙𝑙𝑒 𝑒𝑙𝑙𝑒 𝑛𝑒 𝑐ℎ𝑒𝑟𝑐ℎ𝑎𝑖𝑡 𝑝𝑎𝑠 𝑎̀ 𝑠𝑒 𝑠𝑜𝑢𝑠𝑡𝑟𝑎𝑖𝑟𝑒. 𝐴𝑣𝑎𝑛𝑡 𝑑𝑒 𝑑𝑒𝑣𝑜𝑖𝑟 𝑞𝑢𝑖𝑡𝑡𝑒𝑟 𝑙𝑒 𝑝𝑎𝑦𝑠, 𝑉𝑎𝑙𝑐𝑜𝑢𝑟𝑡 𝑙𝑎 𝑐ℎ𝑒𝑟𝑐ℎ𝑒 𝑐ℎ𝑒𝑧 𝑙𝑒𝑢𝑟𝑠 𝑎𝑚𝑖𝑠 𝑐𝑜𝑚𝑚𝑢𝑛𝑠, 𝑑𝑎𝑛𝑠 𝑠𝑎 𝑓𝑎𝑚𝑖𝑙𝑙𝑒 𝑒𝑡 𝑑𝑎𝑛𝑠 𝑑𝑖𝑓𝑓𝑒́𝑟𝑒𝑛𝑡𝑠 𝑙𝑖𝑒𝑢𝑥 𝑑𝑒́𝑣𝑎𝑠𝑡𝑒́𝑠. 𝐴𝑝𝑟𝑒̀𝑠 𝑎𝑣𝑜𝑖𝑟 𝑒́𝑡𝑒́ 𝑏𝑙𝑜𝑞𝑢𝑒́ 𝑝𝑙𝑢𝑠𝑖𝑒𝑢𝑟𝑠 𝑚𝑜𝑖𝑠 𝑎̀ 𝑙𝑎 𝑓𝑟𝑜𝑛𝑡𝑖𝑒̀𝑟𝑒, 𝑖𝑙 𝑟𝑒𝑣𝑖𝑒𝑛𝑡 𝑎̀ 𝐾𝑖𝑔𝑎𝑙𝑖 𝑝𝑜𝑢𝑟 𝑐𝑜𝑛𝑡𝑖𝑛𝑢𝑒𝑟 𝑑𝑒 𝑟𝑒𝑐ℎ𝑒𝑟𝑐ℎ𝑒𝑟 𝐺𝑒𝑛𝑡𝑖𝑙𝑙𝑒 𝑒𝑡 𝑑𝑒́𝑐𝑜𝑢𝑣𝑟𝑖𝑟 𝑐𝑒 𝑞𝑢𝑒 𝑠𝑜𝑛 𝑎𝑚𝑜𝑢𝑟 𝑒𝑠𝑡 𝑑𝑒𝑣𝑒𝑛𝑢𝑒 𝑑𝑎𝑛𝑠 𝑙𝑎 𝑡𝑜𝑢𝑟𝑚𝑒𝑛𝑡𝑒 𝑑𝑢 𝑅𝑤𝑎𝑛𝑑𝑎.

L’histoire se passe au Rwanda, dans la ville de Kigali, en 1994. Parut en 2006, Robert Favreau s’inspire principalement du livre de l’écrivain Gil Courtemanche , « Un dimanche à la piscine à Kigali ». Retrouver dans ce film l’acteur canadien Luc Picard et là franco-sénégalaise Fatou N’Diaye, dans le rôle de Gentille, qui vit à la campagne dans la maison incendiée de ses parents. et est physiquement et mentalement marquée par les événements et donc, souhaite la mort. Les larmes aux yeux, Bernard l'étouffe avec un oreiller...

𝟓- 𝐋𝐚 𝐯𝐢𝐞 𝐞𝐬𝐭 𝐛𝐞𝐥𝐥𝐞, 𝐝𝐞 𝐃𝐢𝐞𝐮𝐝𝐨𝐧𝐧𝐞́ 𝐍𝐆𝐀𝐍𝐆𝐔𝐑𝐀 𝐞𝐭 𝐁𝐞𝐧𝐨𝐢𝐭 𝐋𝐀𝐌𝐘 

𝐾𝑜𝑢𝑟𝑜𝑢 𝑒𝑠𝑡 𝑢𝑛 𝑗𝑒𝑢𝑛𝑒 𝑝𝑎𝑦𝑠𝑎𝑛 𝑐𝑜𝑛𝑔𝑜𝑙𝑎𝑖𝑠 𝑞𝑢𝑖 𝑑𝑒́𝑠𝑖𝑟𝑒 𝑓𝑎𝑖𝑟𝑒 𝑑𝑒 𝑙𝑎 𝑚𝑢𝑠𝑖𝑞𝑢𝑒 𝑒𝑡 𝑔𝑎𝑔𝑛𝑒𝑟 𝑠𝑎 𝑣𝑖𝑒 𝑒𝑛 𝑓𝑎𝑖𝑠𝑎𝑛𝑡 𝑡𝑜𝑢𝑠 𝑙𝑒𝑠 𝑚𝑒́𝑡𝑖𝑒𝑟𝑠 𝑝𝑜𝑠𝑠𝑖𝑏𝑙𝑒𝑠. 𝐼𝑙 𝑝𝑎𝑟𝑡 𝑎̀ 𝐾𝑖𝑛𝑠ℎ𝑎𝑠𝑎, 𝑙𝑎 𝑐𝑎𝑝𝑖𝑡𝑎𝑙𝑒, 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝑠𝑜𝑛 𝑐𝑜𝑢𝑠𝑖𝑛 𝑀𝑜𝑛𝑔𝑎𝑙𝑖. 𝑃𝑒𝑛𝑑𝑎𝑛𝑡 𝑙𝑒 𝑡𝑟𝑎𝑗𝑒𝑡, 𝐾𝑜𝑢𝑟𝑜𝑢 𝑡𝑜𝑚𝑏𝑒 𝑎𝑚𝑜𝑢𝑟𝑒𝑢𝑥 𝑑'𝑢𝑛𝑒 𝑗𝑒𝑢𝑛𝑒 𝑓𝑒𝑚𝑚𝑒 𝑝𝑜𝑟𝑡𝑎𝑛𝑡 𝑙𝑒 𝑛𝑜𝑚 𝑑𝑒 𝐾𝑎𝑏𝑖𝑏𝑖. 𝐸𝑛𝑔𝑎𝑔𝑒́ 𝑐𝑜𝑚𝑚𝑒 𝑑𝑜𝑚𝑒𝑠𝑡𝑖𝑞𝑢𝑒, 𝐾𝑜𝑢𝑟𝑜𝑢 𝑛𝑒 𝑠𝑎𝑖𝑡 𝑝𝑎𝑠 𝑒𝑛𝑐𝑜𝑟𝑒 𝑞𝑢𝑒 𝑠𝑜𝑛 𝑝𝑎𝑡𝑟𝑜𝑛, 𝑁𝑣𝑜𝑢𝑎𝑛𝑑𝑜𝑢, 𝑒𝑠𝑡 𝑎𝑢𝑠𝑠𝑖 𝑠𝑜𝑢𝑠 𝑙𝑒 𝑐ℎ𝑎𝑟𝑚𝑒 𝑑𝑒 𝐾𝑎𝑏𝑖𝑏𝑖. 𝐿𝑒 𝑝𝑎𝑡𝑟𝑜𝑛 𝑣𝑎 𝑡𝑜𝑢𝑡 𝑓𝑎𝑖𝑟𝑒 𝑝𝑜𝑢𝑟 𝑞𝑢𝑒 𝑙'𝑢𝑛𝑖𝑜𝑛 𝑑𝑒 𝐾𝑎𝑏𝑖𝑏𝑖 𝑒𝑡 𝐾𝑜𝑢𝑟𝑜𝑢 𝑑𝑒𝑣𝑖𝑒𝑛𝑛𝑒 𝑖𝑚𝑝𝑜𝑠𝑠𝑖𝑏𝑙𝑒..

Cette production belge-française-zaïroise (le Zaïre est l’ancienne appellation de l’actuelle République Démocratique du Congo, RDC), est parue est 1987 et a fait un carton. Les 83 minutes du court-métrage mettent en scène comme acteur principal, le défunt Jules Shungu Wembadio Pene Kikumba plus connu sous le nom de Papa Wemba, un chanteur, auteur, compositeur et acteur congolais, sans doute l’un des plus célèbres à ce jour. Nous vous invitons à suivre ce chef-d’œuvre qui aura marqué l’histoire du cinéma congolais et même, africain. 

𝟔- 𝐊𝐨𝐝𝐨𝐮, 𝐝’𝐀𝐛𝐚𝐛𝐚𝐜𝐚𝐫 𝐒𝐀𝐌𝐁

𝑈𝑛𝑒 𝑗𝑒𝑢𝑛𝑒 𝑓𝑖𝑙𝑙𝑒, 𝐾𝑜𝑑𝑜𝑢, 𝑠𝑒 𝑠𝑜𝑢𝑚𝑒𝑡, 𝑢𝑛 𝑝𝑒𝑢 𝑝𝑎𝑟 𝑏𝑟𝑎𝑣𝑎𝑑𝑒, 𝑎̀ 𝑢𝑛𝑒 𝑝𝑟𝑎𝑡𝑖𝑞𝑢𝑒 𝑑𝑒 𝑡𝑎𝑡𝑜𝑢𝑎𝑔𝑒. 𝑀𝑎𝑖𝑠 𝑛𝑒 𝑣𝑜𝑖𝑙𝑎̀-𝑡-𝑖𝑙 𝑝𝑎𝑠 𝑞𝑢`𝑎𝑢 𝑚𝑖𝑙𝑖𝑒𝑢 𝑑𝑒 𝑙𝑎 𝑐𝑒́𝑟𝑒́𝑚𝑜𝑛𝑖𝑒, 𝑒𝑡 𝑡𝑎𝑛𝑑𝑖𝑠 𝑞𝑢𝑒 𝑙𝑒𝑠 𝑚𝑎𝑡𝑟𝑜𝑛𝑒𝑠 𝑙`𝑒𝑛𝑐𝑜𝑢𝑟𝑎𝑔𝑒𝑛𝑡 𝑑𝑒 𝑙𝑒𝑢𝑟𝑠 𝑐ℎ𝑎𝑛𝑡𝑠, 𝐾𝑜𝑑𝑜𝑢 𝑝𝑟𝑒𝑛𝑑 𝑙𝑎 𝑝𝑜𝑢𝑑𝑟𝑒 𝑑`𝑒𝑠𝑐𝑎𝑚𝑝𝑒𝑡𝑡𝑒. 𝑂𝑓𝑓𝑒𝑛𝑠𝑎𝑛𝑡 𝑎𝑖𝑛𝑠𝑖 𝑔𝑟𝑎𝑣𝑒𝑚𝑒𝑛𝑡 𝑙𝑒𝑠 𝑡𝑟𝑎𝑑𝑖𝑡𝑖𝑜𝑛𝑠 𝑠𝑒́𝑐𝑢𝑙𝑎𝑖𝑟𝑒𝑠 𝑑𝑢 𝑣𝑖𝑙𝑙𝑎𝑔𝑒. 𝐿𝑎 𝑓𝑎𝑚𝑖𝑙𝑙𝑒 𝑑𝑒 𝐾𝑜𝑑𝑜𝑢 𝑠𝑒 𝑠𝑒𝑛𝑡 𝑑𝑒́𝑐𝑜𝑛𝑠𝑖𝑑𝑒́𝑟𝑒́𝑒, 𝑠𝑒𝑠 𝑎𝑚𝑖𝑒𝑠 𝑠𝑒 𝑚𝑜𝑞𝑢𝑒𝑛𝑡 𝑑`𝑒𝑙𝑙𝑒. 𝐶𝑜𝑛𝑓𝑖𝑛𝑒́𝑒 𝑑𝑎𝑛𝑠 𝑢𝑛𝑒 𝑞𝑢𝑎𝑠𝑖-𝑞𝑢𝑎𝑟𝑎𝑛𝑡𝑎𝑖𝑛𝑒, 𝐾𝑜𝑑𝑜𝑢 𝑑𝑒𝑣𝑖𝑒𝑛𝑡 𝑓𝑜𝑙𝑙𝑒 𝑒𝑡 𝑠`𝑒𝑛 𝑝𝑟𝑒𝑛𝑑 𝑣𝑖𝑜𝑙𝑒𝑚𝑚𝑒𝑛𝑡 𝑎𝑢𝑥 𝑗𝑒𝑢𝑛𝑒𝑠 𝑒𝑛𝑓𝑎𝑛𝑡𝑠. 𝑆𝑒𝑠 𝑝𝑎𝑟𝑒𝑛𝑡𝑠 𝑓𝑖𝑛𝑖𝑠𝑠𝑒𝑛𝑡 𝑝𝑎𝑟 𝑙`𝑒𝑚𝑚𝑒𝑛𝑒𝑟 𝑑𝑎𝑛𝑠 𝑢𝑛 ℎ𝑜̂𝑝𝑖𝑡𝑎𝑙 𝑝𝑠𝑦𝑐ℎ𝑖𝑎𝑡𝑟𝑖𝑞𝑢𝑒 𝑑𝑖𝑟𝑖𝑔𝑒́ 𝑝𝑎𝑟 𝑢𝑛 𝑚𝑒́𝑑𝑒𝑐𝑖𝑛 𝑒𝑢𝑟𝑜𝑝𝑒́𝑒𝑛, 𝑠𝑎𝑛𝑠 𝑟𝑒́𝑠𝑢𝑙𝑡𝑎𝑡. 𝐼𝑙𝑠 𝑑𝑒́𝑐𝑖𝑑𝑒𝑛𝑡 𝑎𝑙𝑜𝑟𝑠 𝑑𝑒 𝑙𝑎 𝑠𝑜𝑢𝑚𝑒𝑡𝑡𝑟𝑒 𝑎̀ 𝑢𝑛𝑒 𝑠𝑒́𝑎𝑛𝑐𝑒 𝑑`𝑒𝑥𝑜𝑟𝑐𝑖𝑠𝑚𝑒 𝑡𝑟𝑎𝑑𝑖𝑡𝑖𝑜𝑛𝑛𝑒𝑙. 𝑃𝑢𝑖𝑠 𝑜𝑛 𝑟𝑎𝑚𝑒̀𝑛𝑒 𝐾𝑜𝑑𝑜𝑢 𝑎̀ 𝑙𝑎 𝑚𝑎𝑖𝑠𝑜𝑛. 𝐺𝑢𝑒́𝑟𝑖𝑟𝑎-𝑡-𝑒𝑙𝑙𝑒? 

Ce film réalisé sous forme de documentaire, est sans doute l’un des plus vieux du cinéma africain. Paru en 1971, les vestiges de ces productions sont de plus en plus rare à trouver. Néanmoins le scénario tourné au Sénégal, dont les vielles images noires et blancs circulent encore sur la toile, restera à jamais dans la mémoire nostalgie des amoureux du cinéma africains, qui auront eu la chance de suivre ce chef d’œuvre culturel. 

𝟕- 𝐋𝐚 𝐍𝐨𝐢𝐫𝐞 𝐝𝐞... , 𝐝𝐞 𝐎𝐮𝐬𝐦𝐚𝐧𝐞 𝐒𝐄𝐌𝐁𝐄𝐍𝐄 

𝐷𝑖𝑜𝑢𝑎𝑛𝑎 𝑒𝑠𝑡 𝑢𝑛𝑒 𝑗𝑒𝑢𝑛𝑒 𝑓𝑒𝑚𝑚𝑒 𝑠𝑒́𝑛𝑒́𝑔𝑎𝑙𝑎𝑖𝑠𝑒 𝑣𝑖𝑣𝑎𝑛𝑡 𝑑𝑎𝑛𝑠 𝑢𝑛 𝑣𝑖𝑙𝑙𝑎𝑔𝑒 𝑝𝑎𝑢𝑣𝑟𝑒 𝑠𝑖𝑡𝑢𝑒́ 𝑛𝑜𝑛 𝑙𝑜𝑖𝑛 𝑑𝑒 𝐷𝑎𝑘𝑎𝑟 𝑎𝑝𝑟𝑒̀𝑠 𝑙'𝑖𝑛𝑑𝑒́𝑝𝑒𝑛𝑑𝑎𝑛𝑐𝑒 𝑑𝑢 𝑆𝑒́𝑛𝑒́𝑔𝑎𝑙. 𝐶𝑜𝑚𝑚𝑒 𝑏𝑒𝑎𝑢𝑐𝑜𝑢𝑝 𝑑'𝑎𝑢𝑡𝑟𝑒𝑠 ℎ𝑎𝑏𝑖𝑡𝑎𝑛𝑡𝑠 𝑒𝑙𝑙𝑒 𝑠𝑜𝑢ℎ𝑎𝑖𝑡𝑒 𝑡𝑟𝑜𝑢𝑣𝑒𝑟 𝑢𝑛 𝑡𝑟𝑎𝑣𝑎𝑖𝑙. 𝐸𝑙𝑙𝑒 𝑓𝑎𝑖𝑡 𝑑𝑜𝑛𝑐 𝑙𝑒 𝑡𝑜𝑢𝑟 𝑑𝑒𝑠 ℎ𝑎𝑏𝑖𝑡𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛𝑠 𝑑𝑒 𝑙𝑎 𝑣𝑖𝑙𝑙𝑒 𝑎̀ 𝑙𝑎 𝑟𝑒𝑐ℎ𝑒𝑟𝑐ℎ𝑒 𝑑'𝑢𝑛 𝑝𝑜𝑠𝑡𝑒 𝑑𝑒 𝑓𝑒𝑚𝑚𝑒 𝑑𝑒 𝑚𝑒́𝑛𝑎𝑔𝑒 𝑜𝑢 𝑑𝑒 𝑛𝑜𝑢𝑟𝑟𝑖𝑐𝑒 𝑚𝑎𝑖𝑠 𝑛𝑒 𝑡𝑟𝑜𝑢𝑣𝑒 𝑞𝑢𝑒 𝑑𝑒𝑠 𝑟𝑒𝑓𝑢𝑠. 𝐸𝑙𝑙𝑒 𝑟𝑒𝑛𝑐𝑜𝑛𝑡𝑟𝑒 𝑢𝑛 ℎ𝑜𝑚𝑚𝑒 𝑞𝑢𝑖 𝑙𝑢𝑖 𝑖𝑛𝑑𝑖𝑞𝑢𝑒 𝑢𝑛𝑒 𝑝𝑙𝑎𝑐𝑒 𝑜𝑢̀ 𝑒𝑙𝑙𝑒 𝑝𝑜𝑢𝑟𝑟𝑎𝑖𝑡 𝑝𝑒𝑢𝑡-𝑒̂𝑡𝑟𝑒 𝑡𝑟𝑜𝑢𝑣𝑒𝑟 𝑐𝑒 𝑞𝑢'𝑒𝑙𝑙𝑒 𝑟𝑒𝑐ℎ𝑒𝑟𝑐ℎ𝑒. 𝐴𝑝𝑟𝑒̀𝑠 𝑑𝑒 𝑙𝑜𝑛𝑔𝑠 𝑗𝑜𝑢𝑟𝑠 𝑝𝑎𝑠𝑠𝑒́𝑠 𝑎̀ 𝑎𝑡𝑡𝑒𝑛𝑑𝑟𝑒 𝑠𝑜𝑢𝑠 𝑙𝑎 𝑐ℎ𝑎𝑙𝑒𝑢𝑟 𝑒́𝑐𝑟𝑎𝑠𝑎𝑛𝑡𝑒 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝑑'𝑎𝑢𝑡𝑟𝑒𝑠 𝑓𝑒𝑚𝑚𝑒𝑠, "𝑀𝑎𝑑𝑎𝑚𝑒" 𝑣𝑖𝑒𝑛𝑡 𝑙𝑎 𝑡𝑟𝑜𝑢𝑣𝑒𝑟 𝑒𝑡 𝑙𝑢𝑖 𝑝𝑟𝑜𝑝𝑜𝑠𝑒 𝑑𝑒 𝑡𝑟𝑎𝑣𝑎𝑖𝑙𝑙𝑒𝑟 𝑝𝑜𝑢𝑟 𝑒𝑙𝑙𝑒 𝑒𝑡 𝑠𝑜𝑛 𝑚𝑎𝑟𝑖 𝑒𝑛 𝑠'𝑜𝑐𝑐𝑢𝑝𝑎𝑛𝑡 𝑑𝑒 𝑙𝑒𝑢𝑟𝑠 𝑒𝑛𝑓𝑎𝑛𝑡𝑠. 𝐷𝑖𝑜𝑢𝑎𝑛𝑎 𝑒𝑠𝑡 𝑠𝑎𝑡𝑖𝑠𝑓𝑎𝑖𝑡𝑒 𝑑𝑒 𝑠𝑜𝑛 𝑛𝑜𝑢𝑣𝑒𝑎𝑢 𝑡𝑟𝑎𝑣𝑎𝑖𝑙, 𝑐'𝑒𝑠𝑡 𝑑𝑜𝑛𝑐 𝑠𝑎𝑛𝑠 𝑠𝑢𝑟𝑝𝑟𝑖𝑠𝑒 𝑞𝑢'𝑒𝑙𝑙𝑒 𝑎𝑐𝑐𝑒𝑝𝑡𝑒 𝑑𝑒 𝑙𝑒𝑠 𝑠𝑢𝑖𝑣𝑟𝑒 𝑒𝑛 𝐹𝑟𝑎𝑛𝑐𝑒 𝑎̀ 𝐴𝑛𝑡𝑖𝑏𝑒𝑠. 

Réalisé par le célèbre écrivain africain, Ousman Sembène, « La Noire de... » en1966, le premier long-métrage réalisé par un cinéaste originaire d’Afrique noire. L’écrivain s’inspire notamment de son livre « Voltaïque », pour raconter cette histoire qui porte sur le racisme à cette époque où le fléau était encore plus présent qu’à nos jours.  Distingué du prix Jean-Vigo et du prix Tanit d’or aux premières journées cinématographiques de Carthage, l’histoire parle de cette jeune africaine qui espère découvrir la France, mais comprend très vite que sa patronne ne l’a fait venir que pour servir de bonne à tout faire, sans répit. Elle est d’ailleurs utilisée comme attraction exotique lors d’un dîner. Déshumanisée, triste, sans contact avec sa famille, maltraitée, Diouana se donne la mort afin de retrouver sa liberté volée par ses patrons. 

Ce film rappelle brièvement le cri de ralliement « vivre libre ou mourir ». 

𝟖- 𝐋𝐞 𝐩𝐚𝐫𝐢 𝐝𝐞 𝐥’𝐚𝐦𝐨𝐮𝐫, 𝐝𝐞 𝐃𝐢𝐝𝐢𝐞𝐫 𝐀𝐮𝐟𝐨𝐫𝐭 

𝐶𝑎𝑟𝑜𝑙𝑖𝑛𝑒 𝑣𝑖𝑡 𝑢𝑛𝑒 𝑒𝑥𝑖𝑠­𝑡𝑒𝑛𝑐𝑒 𝑡𝑟𝑎𝑛­𝑞𝑢𝑖𝑙𝑙𝑒 𝑑𝑎𝑛𝑠 𝑢𝑛 𝑠𝑎𝑙𝑜𝑛 𝑑𝑒 𝑐𝑜𝑖𝑓­𝑓𝑢𝑟𝑒 𝑑’𝐴𝑏𝑖𝑑𝑗𝑎𝑛. 𝐸𝑙𝑙𝑒 𝑝𝑟𝑒́­𝑝𝑎𝑟𝑒 𝑠𝑜𝑛 𝑚𝑎𝑟𝑖𝑎𝑔𝑒. 𝑀𝑎𝑖𝑠 𝑐𝑒 𝑞𝑢𝑜­𝑡𝑖­𝑑𝑖𝑒𝑛 𝑠𝑎𝑛𝑠 𝑝𝑎𝑠­𝑠𝑖𝑜𝑛 𝑠𝑒 𝑡𝑟𝑜𝑢𝑣𝑒 𝑏𝑟𝑢­𝑡𝑎­𝑙𝑒­𝑚𝑒𝑛𝑡 𝑏𝑜𝑢­𝑙𝑒­𝑣𝑒𝑟­𝑠𝑒́𝑒 𝑝𝑎𝑟 𝑙𝑒 𝑟𝑒́𝑠𝑢𝑙­𝑡𝑎𝑡 𝑖𝑛𝑒𝑠­𝑝𝑒́𝑟𝑒́ 𝑑’𝑢𝑛𝑒 𝑐𝑜𝑢𝑟𝑠𝑒 𝑑𝑒 𝑐ℎ𝑒­𝑣𝑎𝑢𝑥. 𝑉𝑜𝑖𝑙𝑎̀ 𝑏𝑖𝑒𝑛­𝑡𝑜̂𝑡 𝐶𝑎𝑟𝑜𝑙𝑖𝑛𝑒 𝑑𝑎𝑛𝑠 𝑙’𝑎𝑣𝑖𝑜𝑛 𝑝𝑜𝑢𝑟 𝑃𝑎𝑟𝑖𝑠, 𝑣𝑜𝑦𝑎𝑔𝑒 𝑎𝑢 𝑐𝑜𝑢𝑟𝑠 𝑑𝑢𝑞𝑢𝑒𝑙 𝑒𝑙𝑙𝑒 𝑎𝑏𝑎𝑛­𝑑𝑜𝑛𝑛𝑒 𝑠𝑜𝑛 𝑓𝑢𝑡𝑢𝑟 𝑚𝑎𝑟𝑖 𝑝𝑜𝑢𝑟 𝑢𝑛 𝑝𝑙𝑎𝑦­𝑏𝑜𝑦 𝑑𝑢 𝑠ℎ𝑜𝑤-𝑏𝑖𝑧…

Le franco-ivoirien Didier Aufort, s’est inspiré d’une des histoires racontées dans les petits livres de poche de la collection Adoras, édités par les NEI (Nouvelles Éditions Ivoiriennes). Un scénario haut en couleur, tourné dans trois villes (Abidjan, Paris, Dakar), dans lequel la production n’hésite pas à miser sur les costumes des acteurs, qui sont magnifiquement habillés par de belles créations africaines lors de certaines scènes. L’histoire de cette nouvelle riche qui abandonne son fiancé pour se mette avec celui qui se rapproche au plus près de son homme idéal, fini par le regretter et décide de rentrer au pays. N’hésitez pas à suivre les aventures tumultueuses de la belle Caroline à Paris, interprétée par l’actrice franco-ivoirienne, Isabelle.

𝟗- 𝐒𝐢𝐚, 𝐥𝐞 𝐫𝐞̂𝐯𝐞 𝐝𝐮 𝐩𝐲𝐭𝐡𝐨𝐧 𝐝𝐞 𝐃𝐚𝐧𝐢 𝐊𝐎𝐔𝐘𝐀𝐓𝐄

𝐾𝑜𝑢𝑚𝑏𝑖 𝑒𝑠𝑡 𝑙𝑎 𝑐𝑎𝑝𝑖𝑡𝑎𝑙𝑒 𝑑'𝑢𝑛 𝑒𝑚𝑝𝑒𝑟𝑒𝑢𝑟 𝑚𝑎𝑖̂𝑡𝑟𝑒 𝑑𝑢 𝑚𝑜𝑛𝑑𝑒, 𝐾𝑎𝑦𝑎 𝑀𝑎𝑔ℎ𝑎𝑛 ; 𝑚𝑎𝑖𝑠 𝑒𝑙𝑙𝑒 𝑒𝑠𝑡 𝑓𝑟𝑎𝑝𝑝𝑒́𝑒 𝑝𝑎𝑟 𝑙𝑎 𝑚𝑖𝑠𝑒̀𝑟𝑒. 𝑃𝑜𝑢𝑟 𝑙𝑎 𝑠𝑎𝑢𝑣𝑒𝑟, 𝑙𝑒𝑠 𝑝𝑟𝑒̂𝑡𝑟𝑒𝑠 𝑠'𝑎𝑝𝑝𝑟𝑒̂𝑡𝑒𝑛𝑡 𝑎̀ 𝑠𝑎𝑐𝑟𝑖𝑓𝑖𝑒𝑟; 𝑢𝑛 sacrifice ℎ𝑢𝑚𝑎𝑖𝑛 𝑑𝑒𝑣𝑒𝑛𝑢 ℎ𝑎𝑏𝑖𝑡𝑢𝑒𝑙, 𝑒𝑡 𝑎𝑢 𝑝𝑜𝑢𝑣𝑜𝑖𝑟 𝑑𝑢𝑞𝑢𝑒𝑙 𝑝𝑙𝑢𝑠 𝑝𝑒𝑟𝑠𝑜𝑛𝑛𝑒 𝑛𝑒 𝑐𝑟𝑜𝑖𝑡. 𝐿𝑎 𝑓𝑢𝑡𝑢𝑟𝑒 𝑣𝑖𝑐𝑡𝑖𝑚𝑒, 𝑆𝑖𝑎 𝑌𝑎𝑡𝑎𝑏𝑒́𝑟𝑒́, 𝑒𝑠𝑡 𝑙𝑎 𝑓𝑖𝑎𝑛𝑐𝑒́𝑒 𝑑𝑒 𝑀𝑎𝑚𝑎𝑑𝑖, 𝑞𝑢𝑖 𝑒𝑠𝑡 𝑙𝑖𝑒𝑢𝑡𝑒𝑛𝑎𝑛𝑡 𝑑𝑎𝑛𝑠 𝑙'𝑎𝑟𝑚𝑒́𝑒. 𝐴𝑢 𝑚𝑜𝑚𝑒𝑛𝑡 𝑜𝑢̀ 𝑒𝑙𝑙𝑒 𝑑𝑜𝑖𝑡 𝑒̂𝑡𝑟𝑒 𝑠𝑎𝑐𝑟𝑖𝑓𝑖𝑒́𝑒, 𝑆𝑖𝑎 𝑒𝑠𝑡 𝑒𝑛𝑙𝑒𝑣𝑒́𝑒 𝑎̀ 𝑠𝑎 𝑓𝑎𝑚𝑖𝑙𝑙𝑒, 𝑞𝑢𝑖 𝑟𝑒𝑐̧𝑜𝑖𝑡 𝑠𝑜𝑛 𝑝𝑜𝑖𝑑𝑠 𝑒𝑛 𝑜𝑟 𝑎̀ 𝑡𝑖𝑡𝑟𝑒 𝑑𝑒 𝑑𝑒́𝑑𝑜𝑚𝑚𝑎𝑔𝑒𝑚𝑒𝑛𝑡. 𝑀𝑎𝑖𝑠 𝑆𝑖𝑎 𝑠'𝑒𝑛𝑓𝑢𝑖𝑡 𝑒𝑡 𝑠𝑒 𝑟𝑒́𝑓𝑢𝑔𝑖𝑒 𝑑𝑎𝑛𝑠 𝑙𝑎 ℎ𝑢𝑡𝑡𝑒 𝑑'𝑢𝑛 𝑣𝑖𝑒𝑢𝑥 𝑓𝑜𝑢 𝑎𝑢𝑥 𝑝𝑎𝑟𝑜𝑙𝑒𝑠 𝑠𝑢𝑏𝑣𝑒𝑟𝑠𝑖𝑣𝑒𝑠, 𝐾𝑒𝑟𝑓𝑎. 𝐸𝑙𝑙𝑒 𝑦 𝑒𝑠𝑡 𝑟𝑒𝑡𝑟𝑜𝑢𝑣𝑒́𝑒 𝑝𝑎𝑟 𝑙'𝑎𝑟𝑚𝑒́𝑒, 𝑚𝑎𝑖𝑠 𝑙𝑒 𝑔𝑒́𝑛𝑒́𝑟𝑎𝑙 𝑐ℎ𝑎𝑟𝑔𝑒́ 𝑑𝑒𝑠 𝑟𝑒𝑐ℎ𝑒𝑟𝑐ℎ𝑒𝑠 𝑓𝑎𝑖𝑡 𝑓𝑎𝑐𝑒 𝑎̀ 𝑢𝑛 𝑑𝑖𝑙𝑒𝑚𝑚𝑒, 𝑐𝑎𝑟 𝑆𝑖𝑎 𝑒́𝑡𝑎𝑖𝑡 𝑓𝑖𝑎𝑛𝑐𝑒́𝑒 𝑎̀ 𝑠𝑜𝑛 𝑛𝑒𝑣𝑒𝑢, 𝑀𝑎𝑚𝑎𝑑𝑖, 𝑞𝑢𝑖 𝑎 𝑒́𝑡𝑒́ 𝑒𝑛𝑣𝑜𝑦𝑒́ 𝑎𝑢 𝑓𝑟𝑜𝑛𝑡. 𝐷𝑒 𝑟𝑒𝑡𝑜𝑢𝑟, 𝑀𝑎𝑚𝑎𝑑𝑖 𝑠𝑒 𝑟𝑒́𝑣𝑜𝑙𝑡𝑒, 𝑝𝑎𝑟𝑣𝑖𝑒𝑛𝑡 𝑎̀ 𝑒́𝑣𝑖𝑡𝑒𝑟 𝑙𝑒 𝑠𝑎𝑐𝑟𝑖𝑓𝑖𝑐𝑒 𝑑𝑒 𝑆𝑖𝑎 𝑒𝑡 𝑝𝑟𝑒𝑛𝑑 𝑙𝑒 𝑝𝑜𝑢𝑣𝑜𝑖𝑟 𝑎̀ 𝐾𝑜𝑢𝑚𝑏𝑖. 𝑀𝑎𝑖𝑠 𝑆𝑖𝑎 𝑎 𝑒́𝑡𝑒́ 𝑣𝑖𝑜𝑙𝑒́𝑒 𝑝𝑎𝑟 𝑙𝑒𝑠 𝑝𝑟𝑒̂𝑡𝑟𝑒𝑠, 𝑒𝑡 𝑒𝑙𝑙𝑒 𝑛'𝑒𝑠𝑡 𝑝𝑎𝑠 𝑑𝑢𝑝𝑒 : 𝑙'𝑎𝑟𝑟𝑖𝑣𝑒́𝑒 𝑎𝑢 𝑝𝑜𝑢𝑣𝑜𝑖𝑟 𝑑𝑒 𝑀𝑎𝑚𝑎𝑑𝑖 𝑛𝑒 𝑐ℎ𝑎𝑛𝑔𝑒 𝑝𝑎𝑠 𝑔𝑟𝑎𝑛𝑑-𝑐ℎ𝑜𝑠𝑒, 𝑒𝑡 𝑙𝑒𝑠 𝑚𝑒̂𝑚𝑒𝑠 𝑚𝑒𝑛𝑠𝑜𝑛𝑔𝑒𝑠 𝑜𝑛𝑡 𝑒𝑛𝑐𝑜𝑟𝑒 𝑐𝑜𝑢𝑟𝑠. 𝐴𝑢 𝑙𝑖𝑒𝑢 𝑑'𝑎𝑐𝑐𝑒𝑝𝑡𝑒𝑟 𝑙𝑒 𝑟𝑜̂𝑙𝑒 𝑑'𝑖𝑚𝑝𝑒́𝑟𝑎𝑡𝑟𝑖𝑐𝑒 𝑞𝑢'𝑜𝑛 𝑙𝑢𝑖 𝑜𝑓𝑓𝑟𝑒, 𝑆𝑖𝑎 𝑠𝑢𝑖𝑡 𝑙𝑒 𝑐𝑜𝑛𝑠𝑒𝑖𝑙 𝑑𝑒 𝐾𝑒𝑟𝑓𝑎, 𝑒𝑡 𝑒𝑙𝑙𝑒 𝑝𝑎𝑟𝑡 𝑠𝑢𝑟 𝑙𝑒𝑠 𝑟𝑜𝑢𝑡𝑒𝑠 𝑝𝑜𝑢𝑟 𝑟𝑒́𝑐𝑙𝑎𝑚𝑒𝑟 𝑝𝑎𝑖𝑥 𝑒𝑡 𝑗𝑢𝑠𝑡𝑖𝑐𝑒, 𝑞𝑢𝑖𝑡𝑡𝑒 𝑎̀ 𝑝𝑎𝑠𝑠𝑒𝑟 𝑎̀ 𝑠𝑜𝑛 𝑡𝑜𝑢𝑟 𝑝𝑜𝑢𝑟 𝑓𝑜𝑙𝑙𝑒 𝑎𝑢𝑝𝑟𝑒̀𝑠 𝑑𝑒 𝑙𝑎 𝑝𝑜𝑝𝑢𝑙𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛.

Voilà déjà dix-neuf ans que les tambours de ce film résonnent au Burkina Faso et en France. L’année de sa sortie, le film remporta plusieurs prix au FESPACO 2001 et ainsi que le Grand prix du long métrage au festival « Vues d’Afriques » à Montréal. A l’affiche, l’actrice Fatouma Diawara dans le rôle de Sia Yatabéré. Le scénario s’inspire notamment de « La légende Wagadugu vue par Sia Yatabéré » de Moussa Diagana. Dani Kouyaté nous propose ici, une autre dimension de la légende du serpent BIDA, originaire du royaume de Ouagadou au Burkina-Faso.

En espérant que cet article vous aura été utile et que en visionnant ces films vous avez été comblé, nous vous souhaitons une excellente lecture et n'hésitez pas à nous laisser vos avis.

A très vite.